Nouvelles du marché Les inventaires des stocks américains entraînent la hausse des prix du pétrole
Hier, les chiffres sur les stocks américains de produits pétroliers publiés par le département de l’énergie (DOE) ont provoqué une hausse considérable des cotations pétrolières. Mardi soir, les données de l’American Petroleum Institute (API) avaient annoncé une progression des stocks américains de pétrole brut de 6 millions de barils par rapport à la semaine passée. Puis, hier, les chiffres officiels du DOE n’ont montré qu’une augmentation des stocks de pétrole brut de 1.4 million de barils. En conséquence, une hausse de prix significative est survenue.
Les cours du pétrole ont également été soutenus par de nouvelles escarmouches verbales dans la région du Golfe. Le roi saoudien Selman a menacé son ennemi juré, l’Iran, de répliquer à d’éventuelles attaques contre son pays par des contre-attaques immédiates. Riyad accuse notamment l’Iran, entre autres, d’avoir endommagé d’importantes installations pétrolières de son pays en septembre dernier. La prochaine séance de l’OPEP et de l’OPEP+ aura lieu les 5 et 6 décembre 2019, à Vienne. Dans la perspective de cette rencontre, le président russe s’est déclaré prêt à collaborer davantage avec l’OPEP.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en légère baisse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à moins 4 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 30 cents de moins qu’hier. Les frais de transport sur le Rhin sont toujours en hausse. Les précipitations ne sont pas annoncées pour les prochains jours.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en légère baisse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à moins 4 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 30 cents de moins qu’hier. Les frais de transport sur le Rhin sont toujours en hausse. Les précipitations ne sont pas annoncées pour les prochains jours.