Nouvelles du marché La pression sur les cotations pétrolières se maintient
Au cours de la journée d’hier, les cotations pétrolières sont d’abord demeurées sous pression, malgré l’attente d’un nouveau recul des stocks américains de pétrole brut, pour finalement augmenter légèrement l’après-midi. Au Proche-Orient, les tensions perdurent. L’Iran a menacé de bloquer le détroit d’Hormuz, voie stratégique importante pour l’exportation de pétrole. La Grande-Bretagne a annoncé son intention de rejoindre la coalition des USA, pour sécuriser le trafic pétrolier dans le détroit d’Hormuz.
Le potentiel de hausse des cours du pétrole a été limité par les craintes d’un recul de la demande car le différend commercial entre la Chine et les USA pèse toujours sur la conjoncture mondiale. Selon les analystes, la dernière série de taxes douanières des américains pourrait faire baisser la demande globale de pétrole de 250'000 à 500'000 barils par jour. Les inventaires des stocks – publiés hier par l’API – montrent un recul des stocks de pétrole brut légèrement supérieur aux pronostics. Pour l’instant, les marchés boursiers n’ont étonnamment pas réagi à ces données. Le rapport officiel du DOE (Department of Energy) paraîtra cet après-midi.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en baisse. A Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à moins 6 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 14 cents de moins qu’hier. Le dollar américain n’a pratiquement pas bougé face au franc suisse.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en baisse. A Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à moins 6 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 14 cents de moins qu’hier. Le dollar américain n’a pratiquement pas bougé face au franc suisse.