Nouvelles du marché Marché pétrolier en manque de nouvelles impulsions
Hier, les cotations pétrolières ont enregistré de nouvelles fluctuations, néanmoins dans une étroite fourchette. Cette relative apathie des prix du pétrole est due à l’absence d’événements récents marquants, susceptibles de donner de nouvelles impulsions au marché.
La décision de l’alliance de l’OPEP+ de la semaine dernière, d’augmenter légèrement ses volumes de production à partir du mois de mai, ne change rien au fait que l’offre pétrolière mondiale demeure relativement limitée. Le rapport entre l’offre et la demande de produits pétroliers devrait rester plutôt tendu ces prochains mois, en raison de la progression constante des besoins. La question est de savoir avec quelle rapidité et dans quelle mesure la demande va augmenter, dans ce contexte de pandémie de coronavirus. Aux USA, la situation s’est récemment détendue, notamment grâce au succès de la campagne de vaccinations. La demande de mazout de chauffage et de diesel y est revenue à un niveau normal. En revanche, la demande d’essence demeure à la traîne, comme les récentes données d’inventaire l’ont encore montré cette semaine. Dans d’autres régions du monde économiquement importantes, la confiance semble plus faible qu’aux USA. L’Union européenne, troisième plus gros consommateur de pétrole mondial, est actuellement parasitée par des confinements. L’Inde, le quatrième consommateur de pétrole au monde, est également confronté à une gigantesque vague de nouvelles infections au coronavirus. La demande mondiale de pétrole augmente et diminue successivement, en fonction de la gestion de la pandémie.