Nouvelles du marché  Les acteurs du marché pétrolier focalisent leur attention sur les pays du G7, l’Union européenne et l’OPEP+

Les pays du G7 et l’Union européenne ont finalement réussi à fixer le plafonnement du prix du pétrole russe. La revente du pétrole russe n’est désormais possible qu’au prix maximum de 60 dollars par baril, voire moins. Cette mesure doit empêcher la Russie d’accroître ses profits, en raison de la guerre qu’elle mène contre l’Ukraine. Les acteurs du marché considèrent que cette décision devrait plutôt donner des impulsions baissières aux prix du pétrole car en ce moment, la principale sorte de pétrole brut se négocie juste au-dessus de ce niveau. Auparavant, la Russie avait réitéré ses menaces de ne plus vendre de pétrole aux pays qui soutiendraient le plafonnement de prix du pétrole russe. En outre, l’embargo de l’Union européenne sur les livraisons de pétrole russe par bateaux entre en vigueur aujourd’hui. Par ailleurs, l’OPEP+ a décidé hier de poursuivre jusqu’à l’année prochaine les coupes de production de 2 millions de barils par jour convenues lors de sa rencontre d’octobre. Les cours du pétrole sont soutenus par le fait que les acteurs du marché s’attendent à une hausse de la demande pétrolière chinoise, après l’assouplissement des mesures contre le coronavirus dans le pays. Toutefois, le potentiel de hausse des prix est limité par la parution, vendredi, de données économiques décevantes en provenance des USA. Par conséquent, les cotations pétrolières devraient demeurer très volatiles cette semaine encore.