Nouvelles du marché Prix du pétrole en baisse en ce début de semaine
Dans son récent rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur un recul de la demande de pétrole pour le dernier trimestre de l’année. Les prévisions faites antérieurement par l’OPEP allaient déjà dans le même sens, ce qui accroît la pression sur les cotations pétrolières.
De plus, jusqu’à maintenant, la Russie a dû renoncer à exporter environ 1 million de barils de pétrole par jour, ce qui correspond à environ 10 pour cent de l’économie du pays. C’est nettement moins que ce qui était prévu au mois d’avril. Toutefois, d’ici l’été, les pertes de production russes pourraient augmenter jusqu’à 3 millions de barils par jour. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’approvisionnement mondial en pétrole brut serait assuré même si un embargo majeur était imposé à la Russie. La situation pourrait s’avérer plus critique pour les produits raffinés, tels que le diesel, l’essence ou le kérosène. Les déséquilibres régionaux, par exemple sur la côte est des USA ou en Europe, provoquent souvent la flambée des prix car les raffineries ne sont pas en mesure de produire suffisamment ou parce que les chaînes d’approvisionnement interrompues en raison des pertes de production russes doivent être rétablies. D’après l’AIE, les tensions qui surviennent alors sur le marché ne sont néanmoins que passagères et ne donnent pas lieu à des problèmes d’approvisionnement durables. En ce moment, les acteurs du marché focalisent particulièrement leur attention sur l’Union européenne, qui doit prendre cette semaine une décision définitive sur un embargo pétrolier contre la Russie. L’accord unanime de tous les pays de l’Union européenne – indispensable pour parvenir à cette mise en œuvre – semble de plus en plus probable.