Nouvelles du marché Les prix du pétrole baissent légèrement mercredi matin, après avoir atteint dernièrement leur niveau record de ces trois derniers mois
En ce milieu de semaine, l’attention des acteurs des marchés financiers et des matières premières se focalise surtout sur la politique monétaire américaine. Ce soir, la Banque centrale américaine (FED) prendra sa décision quant à un nouveau relèvement des taux d’intérêt. Une nouvelle hausse des taux réjouirait assurément les marchés. En revanche, le taux annuel est nettement plus incertain. Les commentaires à ce sujet du président de la FED, Jerome Powell, sont attendus avec impatience. Actuellement, les hausses massives des taux d’intérêt de la FED et des autres banques centrales font partie des plus importants facteurs de pression sur les prix du pétrole. Si les relèvements des taux d’intérêt réduisent la pression inflationniste, ils ralentissent également la croissance économique. Par conséquent, lorsque les taux augmentent, la demande énergétique a généralement tendance à diminuer, ce qui fait à son tour pression sur les cours du pétrole.
Les dernières données d’inventaire - publiées hier soir par l’American Petroleum Institute (API) - montrent des changements inattendus du niveau des stocks américains de pétrole brut et de distillats moyens. Les stocks de pétrole brut ont effectivement augmenté de 1.3 million de barils par rapport à la semaine passée, alors qu’ils avaient été pronostiqués en recul de 2.3 millions de barils. Quant aux distillats moyens, ils ont progressé de 1.6 million de barils, bien qu’une diminution de 0.5 million de barils était attendue. En revanche, le recul des stocks d’essence de 1 million de barils est inférieure aux prévisions (moins 1.6 million de barils). Les chiffres officiels du département de l’énergie (DOE) suivront cet après-midi.