Nouvelles du marché Les prix du pétrole baissent après la reprise des exportations russes
Les prix du pétrole ont chuté lundi, effaçant ainsi les gains réalisés la semaine précédente.
Cette baisse s'explique par la reprise des chargements au port d'exportation russe de Novorossiisk, qui avait été mis à l'arrêt pendant deux jours à la suite d'une attaque ukrainienne. Vendredi, les deux principales références pétrolières avaient progressé de plus de 2 % après la suspension des exportations à Novorossiisk et dans un terminal voisin du Consortium du Pipeline Caspien, représentant environ 2 % de l'offre mondiale. Malgré la reprise des chargements, les attaques ukrainiennes contre les infrastructures pétrolières russes restent un facteur de risque. Ce week-end, l'Ukraine a rapporté des frappes contre les raffineries de Riazan et de Novokouïbychevsk.
Les analystes soulignent les incertitudes quant aux impacts à long terme sur les exportations russes, tandis que certains acteurs du marché procèdent à des prises de bénéfices après les récents gains.
Par ailleurs, la question d'une offre excédentaire liée aux augmentations de production de l'OPEP+ reste d'actualité. L'OPEP+ a décidé d'augmenter ses objectifs de production pour décembre de 137 000 barils par jour, tout en prévoyant une pause dans les hausses supplémentaires pour le premier trimestre 2024. ING anticipe néanmoins un excédent sur le marché pétrolier jusqu'en 2026, tout en mettant en garde contre les risques d'approvisionnement liés à l'intensification des attaques ukrainiennes et aux tensions géopolitiques, comme la saisie d'un pétrolier par l'Iran.
Les sanctions occidentales contre la Russie et de potentielles nouvelles mesures des États-Unis, visant à interdire les transactions avec des entreprises pétrolières russes telles que Lukoil et Rosneft, pourraient également influencer les dynamiques du marché.
Aux États-Unis, le nombre de plateformes pétrolières actives a augmenté de trois unités la semaine dernière, atteignant 417, selon les données de Baker Hughes.
Les analystes soulignent les incertitudes quant aux impacts à long terme sur les exportations russes, tandis que certains acteurs du marché procèdent à des prises de bénéfices après les récents gains.
Par ailleurs, la question d'une offre excédentaire liée aux augmentations de production de l'OPEP+ reste d'actualité. L'OPEP+ a décidé d'augmenter ses objectifs de production pour décembre de 137 000 barils par jour, tout en prévoyant une pause dans les hausses supplémentaires pour le premier trimestre 2024. ING anticipe néanmoins un excédent sur le marché pétrolier jusqu'en 2026, tout en mettant en garde contre les risques d'approvisionnement liés à l'intensification des attaques ukrainiennes et aux tensions géopolitiques, comme la saisie d'un pétrolier par l'Iran.
Les sanctions occidentales contre la Russie et de potentielles nouvelles mesures des États-Unis, visant à interdire les transactions avec des entreprises pétrolières russes telles que Lukoil et Rosneft, pourraient également influencer les dynamiques du marché.
Aux États-Unis, le nombre de plateformes pétrolières actives a augmenté de trois unités la semaine dernière, atteignant 417, selon les données de Baker Hughes.