Nouvelles du marché La situation de l’économie mondiale provoque une baisse de la demande
Au cours de la journée d’hier, les cotations pétrolières ont augmenté. Toutefois, la dynamique haussière est restée limitée car la situation actuelle de l’économie mondiale a plutôt tendance à entraîner une baisse de la demande et la récente décision de l’OPEP ne devrait rien y changer.
La décision de l’OPEP et de la Russie de prolonger les réductions de production n’a poussé que brièvement les prix du pétrole vers le haut. Un consensus général tablait sur le fait que les réductions de production devaient être prolongées, pour soutenir durablement les cours du pétrole. La situation actuelle de l’approvisionnement du marché demeure très confortable, ce que confirment les derniers chiffres sur les stocks américains de produits pétroliers. Selon le département de l’énergie (DOE), les stocks de pétrole brut n’ont reculé que de 1.1 million de barils en une semaine. Les spécialistes avaient pronostiqué une diminution de 2.5 millions de barils et l’American Petroleum Institute (API) a même publié un recul de 5 millions de barils de pétrole brut. De tels écarts sont principalement dus aux critères d’enquête divergents des deux instituts. Ce qui est certain, c’est que les chiffres officiels du DOE ont davantage de poids aux yeux des acteurs du marché que les données de l’API.
En ce moment, les cours du pétrole tendent en légère baisse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à deux dollars de moins que les cours de clôture d’hier. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 69 cents de moins qu’hier. Les frais de transport sur le Rhin sont toujours en hausse.
En ce moment, les cours du pétrole tendent en légère baisse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à deux dollars de moins que les cours de clôture d’hier. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 69 cents de moins qu’hier. Les frais de transport sur le Rhin sont toujours en hausse.