Nouvelles du marché Interruption du mouvement haussier des prix du pétrole en ce début de semaine
La tendance haussière des cotations pétrolières n’est pas parvenue à se poursuivre en ce début de semaine. L’apathie qui régnait sur les marchés boursiers a influé sur le négoce de pétrole, entraînant de légères baisses de prix. Ce recul est survenu, bien que l’Arabie saoudite ait annoncé qu’elle allait réduire unilatéralement sa production pétrolière d’un million de barils supplémentaires par jour, à partir du mois de juin. Par cette mesure, le royaume de l’or noir veut persuader les autres pays fournisseurs de pétrole de mettre en application les coupes de production convenues récemment.
Les spécialistes s’attendent à une reprise rapide de la demande mondiale de produits pétroliers. Dans de nombreux pays industrialisés, les mesures visant à endiguer la pandémie de coronavirus ont été assouplies et le retour à une vie « normale » s’accélère. Toutefois, le risque d’assister à l’arrivée d’une deuxième vague de la pandémie demeure bien présent et pourrait conduire à un revers de la situation. Ce soir, l’API va publier les derniers inventaires des stocks américains de produits pétroliers. Les professionnels tablent sur une hausse des stocks de pétrole brut de 4.3 millions de barils par rapport à la semaine passée.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en légère hausse. A New York, la tonne de mazout se négocie à plus 2 dollars. A la bourse ICE à Londres, le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 22 cents de plus qu’hier. Le dollar américain est resté stable face au franc suisse.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en légère hausse. A New York, la tonne de mazout se négocie à plus 2 dollars. A la bourse ICE à Londres, le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 22 cents de plus qu’hier. Le dollar américain est resté stable face au franc suisse.