Nouvelles du marché Les réductions de production provoquent une lente résorption de la surabondance mondiale de pétrole
Cette semaine a d’abord débuté avec des cotations pétrolières en légère baisse. Des indicateurs économiques négatifs grevaient le négoce de pétrole. C’est seulement à la fin de la journée d’hier que les pertes enregistrées par les prix du pétrole ont pu être quelque peu compensées. A ce moment-là, à Londres, les transactions boursières sur le gasoil (mazout) étaient déjà terminées.
Les derniers indices des directeurs d’achat ont été publiés en Chine, aux USA et en Europe. En avril, les indices des directeurs d’achat pour le secteur de l’industrie manufacturière ont reculé dans les économies des trois pays précités mais pas dans la même mesure qu’en mars. Cette baisse laisse penser que la crise économique provoquée par le coronavirus a peut-être atteint son paroxysme. La reprise de l’économie chinoise laisse présager une hausse de la demande de produits pétroliers. Dans le même temps, les réductions de production décidées par les pays de l’OPEP+ - et entrant en vigueur le 1er mai - ainsi que la fermeture de plusieurs sites de forage de pétrole aux USA devraient réduire l’offre pétrolière et entraîner une lente résorption de la surabondance mondiale de pétrole. Ces prochains jours, les prix du pétrole pourraient réagir à cette évolution par des mouvements haussiers.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à plus 25 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 166 cents de plus qu’hier. Aujourd’hui, l’API va publier les derniers inventaires des stocks américains de produits pétroliers. Les spécialistes s’attendent à une augmentation des stocks de pétrole brut de 8.1 millions de barils.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à plus 25 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 166 cents de plus qu’hier. Aujourd’hui, l’API va publier les derniers inventaires des stocks américains de produits pétroliers. Les spécialistes s’attendent à une augmentation des stocks de pétrole brut de 8.1 millions de barils.