Nouvelles du marché Les prix du pétrole ont pris une tendance nettement baissière en début de semaine
La semaine a débuté avec des cotations pétrolières en nette baisse. Ce mouvement descendant a été déclenché, entre autres, par la forte croissance des infections au coronavirus en Chine.
Cette flambée de nouveaux cas engendre régulièrement en Chine des mesures restrictives telles que des confinements et provoque un ralentissement conjoncturel et une baisse de la demande de pétrole. De plus, au cours du week-end, des manifestations contre la stratégie du « zéro Covid » ont eu lieu dans tout le pays. Le gouvernement s’obstine néanmoins à maintenir les mesures existantes. Pendant ce temps, les pays du G7 s’efforcent de trouver un terrain d’entente pour plafonner le prix du pétrole russe. Pour l’instant, ils ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un montant. Ainsi, la balle reste dans le camp de l’OPEP+, qui souhaite négocier les nouveaux quotas de production la semaine prochaine. Comme l’alliance de l’OPEP a déjà clairement indiqué qu’elle n’accepterait pas de baisser les prix du pétrole brut, une nouvelle réduction des volumes de production pourrait bien être décidée. En outre, les cours du pétrole sont également soutenus par la déclaration du ministre iranien des Affaires étrangères sur les négociations nucléaires. Aucune issue positive n’est espérée car les pourparlers ne prennent pas une direction dans ce sens. Si les sanctions pétrolières à l’encontre de l’Iran venaient à être levées, des quantités supplémentaires de pétrole afflueraient sur les marchés. Aujourd’hui, les acteurs du marché vont focaliser leur attention sur les dernières données d’inventaire des stocks américains de produits pétroliers. Les stocks américains de pétrole brut sont attendus en recul, comme la semaine dernière.