Nouvelles du marché Légère hausse des prix du pétrole en ce début de semaine
Les cotations pétrolières fluctuent toujours dans un climat de tensions suscitées par la planification d’un embargo pétrolier contre la Russie et par les inquiétudes croissantes quant à l’état de l’économie mondiale. Au cours du week-end, les pays du G7 se sont mis d’accord pour renoncer à l’avenir aux importations de pétrole russe. Outre les USA, les pays qui font partie du G7 sont l’Allemagne, la France, l’Angleterre, l’Italie, le Canada et le Japon.
Pour l’instant, contrairement aux pays du G7, l’Union européenne n’a pas encore décrété un embargo pétrolier à l’encontre de la Russie. Auparavant, la Commission de l’UE avait proposé un compromis à la Hongrie, la Slovaquie, et la Tchéquie, en leur accordant un délai supplémentaire pour la mise en œuvre d’un arrêt intégral des livraisons de pétrole russe. Cette proposition n’a pas été jugée assez ambitieuse par ces pays fortement dépendants des énergies russes. Les négociations doivent se poursuivre aujourd’hui au sein de l’Union européenne. Le potentiel de hausse des cours du pétrole est limité par le ralentissement de l’économie mondiale. Les marchés boursiers réagissent déjà aux derniers événements par une baisse des cours. De plus, la hausse de l’inflation fait grimper les taux d’intérêt des deux côtés de l’Atlantique. La survenue d’une récession mondiale ne peut être exclue. Elle pourrait entraîner une baisse de la demande mondiale de produits pétroliers. D’autre part, les confinements interminables en Chine se répercutent déjà sur les chaînes d’approvisionnement et réduisent massivement la demande de pétrole dans le pays. D’un autre côté, les membres de l’OPEP ne peuvent pas accepter que les prix du pétrole chutent à un niveau trop bas. Par conséquent, ils continuent de produire les quantités strictement nécessaires pour l’approvisionnement du marché, refusant jusqu’à maintenant de compenser les pertes de production de la Russie.