Nouvelles du marché Les prix du pétrole affichent une contre-réaction légèrement haussière
Bien que l’OPEP+ ait décidé de réduire sensiblement ses volumes de production à partir du 1er mai et que, selon les chiffres récents de l’agence de presse Reuter, ces derniers avaient déjà diminué au mois d’avril, les prix du pétrole brut ont chuté dans leur globalité ces derniers jours.
Cet effondrement des cours du pétrole pourrait notamment provenir du fait que les acteurs du marché doutent vivement que la Russie réduise ses exportations pétrolières comme annoncé. Les données sur le trafic fluvial font plutôt supposer le contraire. Jusqu’à maintenant, la production des raffineries russes n’a pas non plus enregistré de grandes modifications. Dernièrement, des données conjoncturelles décevantes en provenance de la Chine ont alimenté de nouvelles craintes d’une péjoration de la situation économique et, par conséquent, d’un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. De plus, comme on pouvait s’y attendre, la Banque centrale américaine (FED), a décidé hier soir de relever ses taux directeurs de 25 points de base. La Banque centrale européenne (BCE) se réunit ce jour pour discuter également d’une hausse des taux d’intérêt. Elle pourrait même décider de relever ses taux de 50 points de base. En parallèle, certains indices laissent présager que la Banque centrale américaine (FED) pourrait faire « une pause » dans la courbe ascendante de ses taux d’intérêt. Actuellement, les cotations pétrolières se redressent, soutenues par cette situation et par le fait que les stocks américains de pétrole brut ont enregistré un recul supérieur aux prévisions. Ces prochains jours, les cours du pétrole devraient donc demeurer volatils.