Nouvelles du marché  Stabilisation des prix sur le marché pétrolier

Les cotations pétrolières ont été mises sous pression par le retard pris par Israël dans l’invasion de la bande de Gaza. Les préparatifs de l’offensive terrestre sont certes terminés mais l’armée reste encore en retrait. Les USA, entre autres, exercent probablement des pressions diplomatiques sur le gouvernement israélien, afin de gagner du temps pour négocier la libération des quelque 200 otages dans la bande de Gaza. Actuellement, les analystes ne peuvent néanmoins exclure un embrasement de tout le Proche-Orient. L’Iran a annoncé qu’en cas d’offensive israélienne, il prendrait des mesures. Si l’Iran ne pouvait plus exporter du pétrole en raison des sanctions, le Venezuela pourrait théoriquement prendre le relais. Bien que le Venezuela dispose des plus grandes réserves pétrolières mondiales, le pays et son industrie pétrolière sont dans un véritable état de désolation. Par conséquent, les experts estiment que l’augmentation des exportations pétrolières du pays ne dépasserait pas les 0.2 million de barils par jour. Sa production globale atteindrait ainsi un million de barils par jour. Par le passé, la production pétrolière vénézuélienne a parfois atteint le record de quatre millions de barils par jour. Le pays a donc le potentiel de fournir une part considérable de la demande pétrolière mondiale mais n’est pas capable de la réaliser.

La semaine dernière, la production pétrolière des USA a stagné à 13.2 millions de barils par jour, ce qui représente un chiffre proche du record historique du pays. Les dernières données d’inventaire de l’American Petroleum Institute (API) seront publiées en fin de soirée.