Nouvelles du marché Prix du pétrole à nouveau sous pression en ce début de semaine
Au début de cette semaine, la majorité des cotations pétrolières ont à nouveau subi de fortes pressions. Ce sont surtout les cotations de l’essence qui ont enregistré d’importantes pertes. Le confinement mondial a des répercussions claires sur la consommation d’essence. Les gens restent chez eux et n’utilisent plus leur voiture. Pour le mazout de chauffage, la situation est différente. En ce moment, des températures hivernales prévalent dans l’hémisphère nord. En conséquence, le mazout s’achète toujours.
Selon les prévisions des négociants, la demande de pétrole brut devrait baisser à 20 millions de barils par jour cette année. On estime qu’actuellement, env. 4 millions de barils par jour ne trouvent pas preneur. Hier, à la bourse de New York, le prix du baril de pétrole brut a temporairement chuté en dessous de la barre des 20 dollars mais s’est sensiblement redressé dans la soirée, pour finalement terminer en dessus du cours de clôture de la veille. Le paquet de mesures de la Réserve fédérale s’est répercuté positivement sur les cotations pétrolières. Ce soir, après la fermeture de la bourse de New York, l’API publiera les derniers inventaires des stocks américains de produits pétroliers. Les professionnels tablent sur une hausse des stocks de pétrole brut de 2.9 millions de barils par rapport à la semaine passée.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à plus 20 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 110 cents de plus qu’hier.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) se négocie à plus 20 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 110 cents de plus qu’hier.