Nouvelles du marché Corrections haussières sur les prix du pétrole
Les cotations pétrolières ont à nouveau subi de lourdes pertes en ce début de semaine, en raison des conséquences économiques de la pandémie de coronavirus. Hier, en fin de soirée, les nouvelles ont révélé que le président américain Trump et le président russe Poutine s’étaient entretenus par téléphone. Les deux chefs d’état semblent prêts à entamer des pourparlers, afin de stabiliser les prix du pétrole. Avant la fin de la séance boursière d’hier, à New York, les cotations du pétrole brut se sont éloignées de leur niveau le plus bas mais ont néanmoins clôturé en dessous des cours de fermeture de la veille.
Ce matin, les cours du pétrole enregistrent des corrections haussières. Ce mouvement ascendant pourrait subir rapidement un coup de frein car ce soir, l’API publiera les derniers inventaires des stocks américains de produits pétroliers. Les professionnels ont pronostiqué une augmentation des stocks de pétrole brut de 4.3 millions de barils par rapport à la semaine passée. Les stocks de produits finis sont également attendus en hausse. Au Canada, la situation semble précaire. Le prix du baril de pétrole y a chuté à 5 dollars car les capacités de stockage sont dépassées et la marchandise doit être vendue à tout prix. D’autres producteurs rencontrent des problèmes dus aux quantités excédentaires de pétrole.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à plus 13 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 42 cents de plus qu’hier.
Actuellement, les cotations pétrolières tendent en hausse. A la bourse ICE à Londres, la tonne de gasoil (mazout) est offerte à plus 13 dollars. Le baril de pétrole brut de type Brent de la mer du Nord coûte 42 cents de plus qu’hier.