Nouvelles du marché  La semaine débute avec des prix du pétrole en baisse

Dans l’intervalle, le Kremlin a brandi à nouveau la menace d’un arrêt des livraisons de pétrole et de gaz aux pays qui soutiendraient le plafonnement des prix. La fourchette de prix - sur laquelle l’Union européenne et les autres pays parviendront finalement à se mettre d’accord - revêtira donc une importance cruciale sur la situation future de l’approvisionnement. La prochaine rencontre des membres de l’OPEP+ approche à grands pas. La semaine dernière, les ministres du pétrole saoudien et irakien se sont rencontrés et ont souligné l’importance de respecter scrupuleusement les réductions de production récemment convenues. Cette déclaration des ministres de l’énergie laisse présumer comme fausses les dernières spéculations sur une éventuelle augmentation de la production pétrolière de l’OPEP+ à partir du 4 décembre. En parallèle, les craintes conjoncturelles ne cessent de s’accroître, en raison de la péjoration de la situation du coronavirus en Chine. Les mesures restrictives imposées dans le pays engendrent une baisse sensible de la demande de pétrole. Alors que le nombre de cas de coronavirus y enregistre une flambée, les mesures drastiques du gouvernement suscitent de plus en plus de mouvements de révolte. Un incendie, qui a coûté la vie à dix personnes au moins, a été le déclencheur principal de ces troubles car en raison des mesures anti Covid, les victimes étaient confinées dans cette maison, avec l’interdiction d’en sortir. La situation tendue en Chine exerce une pression massive sur les marchés boursiers asiatiques. Cette pression se répercute évidemment sur les prix du pétrole.