Nouvelles du marché  Les prix du pétrole demeurent très volatils dans un marché nerveux

Cependant, cette brève chute de prix paraît étonnante à première vue car les analystes évoquent presque quotidiennement la pénurie de l’offre sur le marché du pétrole brut. La situation des produits finis semble encore plus grave. Les capacités de raffinage réduites des deux côtés de l’Atlantique engendrent une baisse des stocks de diesel, d’essence et de mazout de chauffage. A l’instar de certains pays européens, les USA envisagent désormais de baisser temporairement les taxes fiscales sur les carburants, afin de réduire les prix à la colonne. Une décision à ce sujet devrait être prise d’ici la fin de cette semaine. Les acteurs du marché focalisent également leur attention sur les prévisions conjoncturelles mondiales, qui n’excluent pas la survenue d’une récession mondiale. Si tel était le cas, la demande mondiale de pétrole s’effondrerait. A l’approche d’une récession, l’inflation augmente. En relevant les taux directeurs, les banques centrales tentent de contrôler l’inflation. La semaine dernière encore, la banque centrale américaine (FED) a augmenté ses taux directeurs de 0.75 pour cent, ce qui correspond à la plus forte hausse depuis les années 1990. Hier, les dernières données d’inventaire de l’American Petroleum Institute (API) se sont avérées surprenantes car elles montraient une nette progression des stocks américains de pétrole brut, alors qu’ils étaient attendus en recul. Les chiffres officiels du département de l’énergie (DOE) suivront cet après-midi.