Nouvelles du marché Stocks américains de pétrole brut nettement inférieurs aux attentes
Hier, la société publique russe Gazprom a réduit à 20 pour cent de sa capacité ses livraisons de gaz via le pipeline Nord Stream 1. Par conséquent, les craintes d’une pénurie d’énergie en Europe ne cessent de s’accroître.
Les prix du pétrole sont poussés vers le haut par ces craintes mais également par la peur d’une récession. L’évolution des cours du pétrole durant ces dernières semaines montre clairement à quel point les prix sont soumis à des impulsions contradictoires. L’incertitude et les turbulences déterminent l’évolution du marché. Une pénurie de gaz provoquerait la hausse notable des prix de l’énergie, notamment du pétrole, car les entreprises industrielles qui en ont la possibilité recourent alors à d’autres sources énergétiques. Cependant, les acteurs du marché pensent déjà au futur. Le niveau élevé des prix pourrait affaiblir sensiblement la conjoncture, ce qui affecterait alors la demande de pétrole. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année en cours. Ainsi, l’économie mondiale ne devrait enregistrer qu’une croissance de 3.2 pour cent. Les experts ont abaissé une nouvelle fois leurs attentes de 0.4 point de pourcentage par rapport à leurs pronostics d’avril. La banque centrale américaine (FED) a relevé son taux directeur de 0.75 point de pourcentage, comme prévu, afin de contrer l’inflation. Les cours du pétrole sont également soutenus par les derniers inventaires des stocks américains, publiés hier par le département de l’énergie (DOE). Les stocks de pétrole brut et d’essence ont enregistré un recul important et supérieur aux attentes, par rapport à la semaine passée. En raison de la sécheresse persistante, la navigation sur le Rhin est toujours fortement perturbée. En conséquence, les frais de transport ne cessent d’augmenter.