Nouvelles du marché  Prix du pétrole légèrement baissiers en ce début de semaine

La semaine dernière, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié son rapport mensuel. Elle prévoit une hausse de la demande mondiale de pétrole brut de 2.2 pour cent, ce qui la porterait à 102.1 millions de barils par jour. Selon l’AIE, la demande pétrolière chinoise pourrait représenter les deux tiers de cette hausse de la demande, alors qu’en Europe, la demande pétrolière pourrait à nouveau stagner, voire diminuer. Cette année, en dehors des USA, c’est l’Iran qui contribue le plus fortement à apaiser les marchés pétroliers. Dans ce pays, tant la production que les exportations pétrolières se situent actuellement à leur niveau le plus élevé de ces dernières années. A l’exception des USA, aucun autre pays ne sera vraisemblablement en mesure d’augmenter ses exportations pétrolières cette année. En ce moment, un important terminal d’exportation de pétrole au Nigéria est hors-service, en raison d’une fuite suspectée. Si l’on ajoute à cette interruption de production non prévue les réductions de production planifiées par l’Arabie saoudite et la Russie, le marché pétrolier va probablement être confronté à un déficit de l’offre pétrolière durant le deuxième semestre de l’année en cours. Le niveau des stocks devrait diminuer, ce qui risque d’engendrer des hausses de prix. Actuellement, les cotations pétrolières sont en légère baisse car la production du champ pétrolifère d’El Sharara en Libye tourne à nouveau à plein régime. Auparavant, l’exploitation du plus grand champ pétrolifère du pays avait dû être interrompue, en raison de manifestations.