Nouvelles du marché Les observateurs du marché ont les yeux rivés sur l’évolution de la situation en mer Rouge
En ce moment, les acteurs du marché focalisent leur attention sur l’évolution de la situation en mer Rouge. Après les attaques perpétrées par les rebelles Houthis contre des navires marchands, les USA et d’autres pays ont désormais formé une coalition militaire.
En raison de la multiplication des attaques, plusieurs grandes compagnies maritimes ont décidé de ne plus emprunter le canal de Suez. Or, la route maritime vers la mer Rouge, via le canal de Suez, revêt une importance prépondérante pour le transport de pétrole brut et d’autres marchandises. Les analystes de la banque d’investissement Jefferies estiment d’ailleurs qu’environ huit pour cent des transports mondiaux de pétrole brut sont acheminés par le canal de Suez. L’interruption du transit par cette voie engendrerait des frais onéreux et des pertes de temps car les navires seraient obligés de contourner le continent africain.
Hier, les dernières données d’inventaire de l’American Petroleum Institute (API) ont montré une légère augmentation des stocks américains de pétrole brut de 0.9 million de barils par rapport à la semaine passée, alors qu’une diminution de 1.8 million de barils était attendue. Selon l’Agence américaine de l’énergie (EIA), la production pétrolière américaine fluctue depuis plusieurs semaines autour du niveau record de 13.2 millions de barils par jour, soit environ un million de barils de plus par jour que l’année dernière. Les USA réduisent ainsi de plus en plus à néant les efforts de l’OPEP+ pour limiter l’offre sur le marché mondial. Selon Robert Yawger, directeur exécutif des opérations à terme dans le secteur énergétique américain, « la production pétrolière américaine pourrait représenter une menace croissante pour l’influence de l’Arabie saoudite et de la Russie sur le marché mondial de pétrole ».
Hier, les dernières données d’inventaire de l’American Petroleum Institute (API) ont montré une légère augmentation des stocks américains de pétrole brut de 0.9 million de barils par rapport à la semaine passée, alors qu’une diminution de 1.8 million de barils était attendue. Selon l’Agence américaine de l’énergie (EIA), la production pétrolière américaine fluctue depuis plusieurs semaines autour du niveau record de 13.2 millions de barils par jour, soit environ un million de barils de plus par jour que l’année dernière. Les USA réduisent ainsi de plus en plus à néant les efforts de l’OPEP+ pour limiter l’offre sur le marché mondial. Selon Robert Yawger, directeur exécutif des opérations à terme dans le secteur énergétique américain, « la production pétrolière américaine pourrait représenter une menace croissante pour l’influence de l’Arabie saoudite et de la Russie sur le marché mondial de pétrole ».